No Barbers Required - Hard To Hold On To

 

Écrites par Philippe Hamelin, à l'exception de "One For The Road" écrite par Scott Meleskie, les chansons enregistrées par No Barbers Required sur leur premier album Hard To Hold On To sont d'une certaine façon, un hommage aux pionniers de la musique country. Sans jamais prétendre être aussi majestueuses, des pièces comme "Just Happy Bein' Blue", "If Both My Hands" et "It Only Took A Beer" ne sont pas si éloignées dans leur esprit que des grands classiques tels "There's A Tear In My Beer", "My Bucket's Got A Hole In It" et "Lovesick Blues". Mais même s'il est bien ancré dans les traditions de la musique honky tonk mises de l'avant par des artistes comme Ernest Tubb et Hank Williams, No Barbers Required réussi à garder un haut niveau d'originalité.

 

Philippe Hamelin avait avec lui plusieurs chansons lorsqu'il est allé voir Scott Meleskie pour savoir si ce dernier l'aiderait bien à donner vie à ses mélodies. Bien qu'il ne soit pas un musicien country, Meleskie, qui avait fait ses classes dans divers groupes de musique punk, était le candidat idéal lorsque fut le temps de mettre de la guitare sur les pièces aux rythmes accélérées d'Hamelin. Le résultat fut si étonnant que la paire décide sur-le-champ de former un groupe et le duo devint rapidement un orchestre à six musiciens. Entre en jeu Patrick Nadon, neveu du batteur jazz montréalais Guy Nadon, qui prend place derrière la batterie et John Misrahi, un habitué des soirées folk dans les bars du centre-ville, qui emmène avec lui une multitude d'instruments dont le dobro, la guitare steel et l'accordéon, Laura Lee Officer, soeur de Jordan Officer, au violon et Timothy Croft à la contre-basse.

 

Après des années à se produire en concert dans tous les endroits possibles, allant des bars, aux soirées privées, aux salles de quilles, aux salles de spectacles, et s'établir comme un des meilleurs groupes country de Montréal (deux fois voté dans le palmarès du Montreal Mirror) le groupe décide à l'été 2007 d'entrer en studio. NBR recrute Jay Lefebvre comme producteur/ingénieur pour ses capacités à traduire l'énergie et l'attitude des concerts du groupe sur ruban. Le résultat : un album où le 1-2-3-4 des Ramones rencontre l'âme de Hank Williams.